JEAN-PAUL NUNZI, MAIRE DE MOISSAC, VEUT SAUVER LES ECOLES DE LA VILLE

Copie du courrier adressé à
l'inspecteur d'académie

Le maire de Moissac a été averti ce jeudi 10 février de la volonté des instances départementales de l'Education Nationale de supprimer une classe à l'école de Mathaly. Cela peut paraître grotesque alors qu'on sait que le nombre d'élèves de cette école est en augmentation régulière, de même que dans toutes les écoles de la ville. Le secteur scolaire de Moissac était jusqu'ici classé "Réseau d'Education Prioritaire" (REP), ce qui permettait de maintenir des classes à un effectif d'élèves par classe inférieur au nombre normal. Or le ministère vient de supprimer les REP sans aucun préavis, et donc les élèves seront plus nombreux dans chaque classe… et par un simple calcul mathématique, on pourra supprimer des classes dans chaque école.
Parallèlement, il est aussi question de regrouper les sections maternelles et élémentaires des écoles Louis Gardes et du Sarlac. Jean-Paul Nunzi considère qu'il n'est plus possible de croire en la bonne foi des propositions de l'Inspection académique, et voit maintenant dans ces projets de regroupements la porte ouverte à la disparition progressive des classes maternelles gratuites, pour laisser place aux "jardins d'éveil" qui ne sont que des garderies dont les collectivités ne pourront assurer la charge sans participation financière des parents, comme cela est déjà le cas à Caussade, Nègrepelisse ou Montauban.
Il a donc décidé de rejeter en bloc les propositions de l'Inspection académique comme le montre ce courrier daté d'aujourd'hui :