Avec ce titre assassin pour l’hôpital de Moissac, encore une fois, la Dépêche du midi cherche à inquiéter la population sur l’avenir de notre service chirurgie.
En réalité, dans le cadre de la mise en œuvre de la coopération hospitalière entre Montauban et Moissac, suite à la loi Bachelot, des rencontres, des discussions, des propositions sont en cours concernant le rapprochement des deux hôpitaux et en particulier les services de chirurgie. Le but étant de parvenir à un projet médical commun et pourquoi pas un service unique de chirurgie réparti sur les deux sites de Montauban et Moissac comme pour le service des urgences, qui fonctionne bien. Dans cette perspective, des chirurgiens de toutes spécialités interviendraient en consultation et réaliseraient des interventions chirurgicales sur les deux blocs opératoires.
L’ambition est que les deux établissements publics d’hospitalisation soient gagnants.
Dans un souci d’amélioration de l’efficacité on pourrait envisager la fermeture du bloc opératoire de Moissac durant la nuit profonde (22 heures à 6 heures) étant donné la très faible activité de ce service. Des contreparties seraient mises en œuvre de la part de Montauban pour accroître et diversifier les activités chirurgicales de Moissac.
Le Maire avait suggéré au journaliste de la Dépêche de faire un rapport d’étape sur la mise en œuvre de cette coopération Montauban-Moissac dans le cadre de la loi Bachelot. Peine perdue ! Une fois encore, au lieu de souligner en même temps les éléments positifs (par exemple la venue sur Moissac d’un chirurgien, chef de clinique du CHU de Toulouse pour consulter et opérer…) la Dépêche, pour des raisons obscures, fait le choix du coup de poignard dans le dos de l’hôpital de Moissac. Une fois encore, les responsables politiques de Moissac proches de ce journal, devraient s’insurger du traitement fait à notre ville.
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