lundi 4 juillet 2011

CLOTURE DU FESTIVAL DE LA VOIX

Retours sur les spectacles du dimanche 3 juillet, clôturant cette 15ème édition.
C’est dans un cadre très bucolique et champêtre, que la Compagnie Fabulax a produit son spectacle "LES Z'AMOURS Z'AGRICOLES". Ce duo fantaisiste autour des chansons de Ricet Barrier,  a su aérer les esprits et "désnober" les plus urbains en étant bon enfant à souhait.
Pour entretenir le sourire, le duo a interprété des textes datés, mais qui remportent toujours le pari de la bonne humeur et de la chaleur humaine. Lucie Flèche et Jules Bonvoisin ont imité tout et n’importe quoi, ont chanté a capella et sans instrument, pour nous offrir une parenthèse très nature, un spectacle agricole, frais & rafraichissant à souhait !


Herancia : un des grands moments du festival. La Chapelle des Voix est comble, pleine à craquer. En silence, avec une grande solennité, le quatuor prend place. Posément et accompagnés par ses enfants, Vicente Pradal présente brièvement le récital. Un instant silencieux, puis les premières notes se font entendre avec le pianiste Rafael Pradal et le violoncelliste Emmanuel Joussemet... Tour à tour, Vicente Pradal et sa fille Paloma interprètent des textes de García Lorca, Miguel Hernández, Antonio Machado avec une voix, marquée par leurs origines espagnoles, dans la grande tradition de la culture flamenco. Paloma, avec sa main qui suit son chant, se laisse aller à quelques pas. Le public est charmé par l’immensité poétique de ce récital. Magique !  


Enchainant des rythmes très swing, le trio des Grandes Bouches a transmis son énergie scénique au public, qui a repris avec entrain les chansons du groupe toulousain.
Le trio a ensuite été rejoint par la chorale de Corbarieu et les enfants de l’école de musique de Castelsarrasin, pour interpréter entre autres,  La Carmagnole…avec beaucoup d'entrain !





Ensemble Organum : un voyage religieux de Moissac à Compostelle avec des chants anciens
Clôturant les festivités musicales au cloître,  les chants moissagais des XIe et XXIe siècles ont retenti comme un seul chœur. Une mise en scène mystérieuse, à l’image des chants religieux anciens, construite entre  dialogues et chants a retranscrit avec foi la Transfiguration de Jésus sur le mont Tabor. Une performance musicale en complète harmonie avec la beauté de la mise en lumière du monument historique. 


Accompagnée de ses musiciens, Moonlight Benjamin, sensuelle et envoûtante, a conclu cette 15ème édition du festival avec un concert emprunt d’une rare émotion. Elle a, à travers ses chansons, rendu hommage au merveilleux de la culture haïtienne.


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