Les maires des villes concernées par la fermeture des hôpitaux de proximité, s'étaient réunis à Paris courant juillet, pour demander l'annulation des décrets autorisant cette mesure. Réunis au sein de l'APVF (Association des Petites Villes Françaises), et sous la conduite de Martin Malvy et Jean-Paul Nunzi, ils avaient demandé à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de surseoir à cette décision, et de donner les moyens aux établissements concernés de se moderniser pour mieux remplir leur mission. Le communiqué publié à cette occasion insistait sur la nécessité de garder des hôpitaux de proximité et de leur permettre d'évoluer dans le cadre d'une amélioration générale du service public de santé.
Cette mobilisation a payé puisque hier, mercredi 27 juillet, le ministère annonçait que les décrets ne seront pas signés par la ministre, et qu'elle recevra une délégation de l'APVF le 21 septembre prochain.
Jean-Paul Nunzi, ainsi que Martin Malvy, participeront à cette rencontre qui sera déterminante pour l'avenir de l'hôpital de Moissac. Mais attention , retarder la fermeture est une chose, permettre aux établissements hospitaliers de fonctionner dans des conditions normales de sécurité, d'hygiène et d'accueil en est une autre, et les maires insisteront tout particulièrement sur ce point lors de la rencontre du 21 septembre.
jeudi 29 juillet 2010
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