samedi 28 novembre 2009

LE LYCÉE DE MOISSAC MENACÉ

Le tract ci dessous a été distribué dimanche matin sur le marché de Moissac. La population découvre la gravité de la situation. Une pétition circule désormais qui a été très largement signée par les Moissagais. Elle est disponible à la mairie. Toute la ville doit se mobiliser autour de notre lycée, il y va de son avenir et de l'avenir de nos enfants. Cette pétition est disponible icipetitionEnsemble, le combat commence pour notre lycée.




5 commentaires:

Maximilien a dit…

Lycée de Valence d’Agen : refuser la mise en concurrence
Comme nous nous y attendions, la création du lycée général de Valence d’Agen a été actée en deux temps, le premier par le collectif budgétaire décidé par le conseil régional et le deuxième par le rectorat et l’Inspection Académique qui a modifié sine die la répartition des collèges rattachés aux Lycées. Devant le fait accompli sans concertation aucune avec les enseignants, ni avec les parents concernés du bassin Castel-Moissac-Valence, force est de supposer que cette nouvelle carte des formations post troisième se fera à moyens constants compte tenu de la période d’austérité forcée infligée à notre système éducatif. Autant, nous pouvons nous réjouir de l’augmentation de l’offre de formation, autant nous déplorons que cette offre contribue à la mise en concurrence des établissements en lieu et place d’une complémentarité que les communistes avaient souhaitée. En fragilisant le lycée de Moissac, en ne mettant pas les moyens suffisants à Valence, les autorités académiques participent à la casse des outils de l’éducation nationale, favorisant ainsi les appétits du privé. Cette situation engendrera à court terme des heures de cours pris en charge par des professeurs ayant des temps partagés, le morcellement des équipes éducatives, des emplois du temps complexes, une course à la réussite laissant de côté les lycéens les plus en difficultés. Avec la désectorisation, c’est aussi un nombre plus grand de dérogations, des baisses d’effectifs, pour au final assister à l’étranglement d’un lycée, ou des deux. Cette spirale infernale doit cesser !
Nous proposons que les formations dispensées dans les 2 lycées soient complémentaires, qu’un pôle post-bac soit créé au sein du lycée de Moissac comme au sein du lycée de Valence d’Agen sous la forme de BTS pour des filières identifiées après concertation, que l’on abonde les deux établissements en dotations horaires suffisantes pour une mise en place cohérente des options et que l’on pérennise les structures non pas en opposition l’une à l’autre, mais bien dans le soucis constant de doter le nord de notre académie de formations de qualité.
En matière d’éducation, avec les habitants de nos cantons, nous exigeons un investissement massif assorti de plus de moyens humains et financiers, pour répondre aux besoins d’avenir de nos enfants.
Maximilien Reynès-Dupleix, PCF des cantons de Moissac

Anonyme a dit…

Monsieur l’Inspecteur d’Académie

Il y a maintenant deux ans et suite à notre demande d’audience nous vous rencontrions afin de discuter du devenir du Lycée Professionnel Jean Baylet de Valence d’Agen, de celui de ses élèves et de ses personnels enseignants et non enseignants.

Lors de l’entrevue que vous avez eu l’amabilité de nous accorder, nous vous faisions part de nos inquiétudes quant à la transformation de notre LP en Lycée Technologique et Professionnel ou Lycée Polyvalent, ainsi qu’à l’impact de cette transformation sur les autres Lycées du département sur leur vivier élèves, sur les postes... Nous n’avions été informés qu’à postériori de la décision de modification et nous vous le reprochions...

Au cours de cet échange vous nous avez pourtant assuré, sans l’écrire bien sûr :
-Qu’un « Groupe de réflexion sur les impacts » serait constitué. C’était en 2007, nous n’en n’avons jamais plus entendu parler.
-Et que, désormais, nous serions tenus informés de ce qui concernait notre établissement et ses évolutions

Notre petite délégation n’avait pas obtenu de réponse à toutes les questions, de nombreuses incertitudes demeuraient (sur les postes ? Temps complet/TZR ? Le devenir des filières ?) Mais nous pensions tout de même que votre engagement quant à la communication serait honoré, qu’il s’agissait d’un acquis.

Or, ce mercredi 25 novembre 2009, par voie de presse (article de La Dépêche), nous découvrons que le Lycée Polyvalent Jean Baylet devient Lycée d’Enseignement Général et Technologique (LEGT) dès cette rentrée 2010.

Jamais les élèves, les parents et personnels de notre établissement n’ont été avisé de ce qui n’est pas une simple modification d’appellation mais bien un changement de structure administrative et juridique avec des conséquences importantes quant aux filières et enseignements dispensés. Quant aux heures-postes, aux statuts des enseignants (PLP ou non ?), à l’organisation des emplois du temps (des professeurs, des salles et ateliers) cela aura immanquablement un fort impact sur les bassins de recrutement d’autres Lycées comme celui de Moissac, bien que vous vous en défendiez. Créera-t-on un Groupe de réflexion ? Quand ? Et, peut-être même après ...

Comment ne pas être légitimement mécontent ?

Aujourd’hui, les personnels n’ont aucune confiance en leur administration. En effet, comment croire aux engagements de la hiérarchie quand, par deux fois* et sur le même thème, les enseignants et non enseignants sont tenus à l’écart de sujets qui les concernent, tout de même un peu ? Force est de constater que l’audience que vous avez bien voulu nous consentir jadis, n’a été d’aucun effet : rien n’a été corrigé. La mauvaise méthode est réemployée une deuxième fois, malgré notre rencontre entre-temps. Il ne s’agit plus d’un oubli, ni d’une erreur, mais cela résulte bien d’un choix délibéré et sans doute d’un manque de considération pour les petits salariés que nous sommes.

Monsieur l’Inspecteur d’Académie ce courrier n’a pas pour objet de vous demander une nouvelle audience – puisque la parole n’a pas de valeur – mais simplement de vous informer de la colère des personnels, d’êtres humains déçus de ce manque de considération dans notre République vis à vis de son Ecole et de ses acteurs. Le droit à l’information est un mot creux et la vielle expression « On n’annonce pas au gibier qu’on va le piéger, on le piège ! » est d’actualité.

Grâce à la méthode employée à dessein par vos services, nous savons donc maintenant qu’il y a tout lieu de s’inquiéter et de se mobiliser fortement et urgemment contre la casse de la Formation Professionnelle Initiale Publique orchestrée par le Rectorat et le Ministère, préconisée aussi par le Haut Conseil à l’Education – le mal nommé !


Pour la CGT Educ’action 82,
Philippe Guillen,
membre du C.A. du Lycée Jean Baylet

Patrice Charles a dit…

La droite de Moissac ne restera pas sans réagir à l'hégémonie clientéliste qui casse notre secteur public éducatif.
Patrice Charles Conseiller municipal de Moissac, Président du Club Villepin de Moissac.
http//lafeuillemoissagaise.unblog.fr

Anonyme a dit…

Un monument

http://segolavie82.blogspot.com/

Unknown a dit…

Vous voulez des "lettres" Anonyme ?
Un monument mon blog ? ou bien la tirade du nez d'Edmond Rostand, dans l'intimidation - Cyrano de Bergerac, 1897.
Voici un extrait
Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »