Le comité de défense de l’hôpital se réunissait lundi 11 mai à la mairie de Moissac la veille du début de la discussion par le Sénat du projet de réforme hospitalière.
Composé d’élus, de praticiens, d’usagers de l’hôpital et de syndicats, ce comité réunissant des personnes de tous horizons soutient toutes les actions menées, au niveau national et au niveau local. Parmi celles-ci dernièrement au niveau national :
-Une motion des présidents de C.M.E. (Pt Dr Kick) manifestant leur opposition à la nouvelle gouvernance qui exclut élus et médecins a été envoyée à tous les élus : maires, sénateurs, D.D.A.S.S., etc…
-Une manifestation a eu lieu à Paris de 250 professeurs et patrons de C.H.U. connus pour certains au niveau international, demandant la parité médecins/administratifs dans les C.H.U.
-Le Nouvel Observateur a publié d’autre part un texte signé par 25 grands professeurs des hôpitaux publics dénonçant le projet de réforme de Roselyne Bachelot, dont "le maître-mot", selon eux, "n’est plus la santé mais la rentabilité".
La question qui se pose actuellement pour le comité de défense local est de savoir comment la population peut être associée à ces actions… plusieurs appels avaient été lancés lors de manifestations devant l’hôpital auxquels la population n’a que peu répondu.
Toutes ces actions sont pourtant indispensables : déjà, certains des amendements proposés par l’Association des Petites Villes de France sont en bonne voie d’acceptation au Sénat, dont celui de la présence des élus dans le conseil d’administration.
Toutefois, il est ressorti à l’écoute des interventions de M. Rollet, chirurgien, que la réforme est bel et bien en route et que des spécialités (comme la cancérologie digestive) ne sont déjà plus traitées à Moissac.
Reste à savoir quelle alternative il y aura à la disparition de ces services.
Composé d’élus, de praticiens, d’usagers de l’hôpital et de syndicats, ce comité réunissant des personnes de tous horizons soutient toutes les actions menées, au niveau national et au niveau local. Parmi celles-ci dernièrement au niveau national :
-Une motion des présidents de C.M.E. (Pt Dr Kick) manifestant leur opposition à la nouvelle gouvernance qui exclut élus et médecins a été envoyée à tous les élus : maires, sénateurs, D.D.A.S.S., etc…
-Une manifestation a eu lieu à Paris de 250 professeurs et patrons de C.H.U. connus pour certains au niveau international, demandant la parité médecins/administratifs dans les C.H.U.
-Le Nouvel Observateur a publié d’autre part un texte signé par 25 grands professeurs des hôpitaux publics dénonçant le projet de réforme de Roselyne Bachelot, dont "le maître-mot", selon eux, "n’est plus la santé mais la rentabilité".
La question qui se pose actuellement pour le comité de défense local est de savoir comment la population peut être associée à ces actions… plusieurs appels avaient été lancés lors de manifestations devant l’hôpital auxquels la population n’a que peu répondu.
Toutes ces actions sont pourtant indispensables : déjà, certains des amendements proposés par l’Association des Petites Villes de France sont en bonne voie d’acceptation au Sénat, dont celui de la présence des élus dans le conseil d’administration.
Toutefois, il est ressorti à l’écoute des interventions de M. Rollet, chirurgien, que la réforme est bel et bien en route et que des spécialités (comme la cancérologie digestive) ne sont déjà plus traitées à Moissac.
Reste à savoir quelle alternative il y aura à la disparition de ces services.
De nouvelles mobilisations auront lieu à laquelle la population sera invitée à assister.
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