La traditionnelle réception, par la municipalité, des chefs d'entreprises a eu lieu mercredi soir 22 avril. Une vidéo proposée par l'agence de développement économique, en ouverture, était commentée par Pierre Guillamat. Il a fait un point sur les missions et les projets de cette agence, soutenue par le conseil général ( 264 000 euros d'aides aux entreprises ont été apportés en 2008).
Jean-Paul Nunzi a ensuite brossé un tableau réaliste de la situation économique, (lire l'article du Mag') qui, comme pour beaucoup d'autres villes n'est pas brillante.
"Mais, le programme de travaux de la mairie (pour 700 000 euros en 2009) ; ceux engendrés par les créations d'entreprises comme Carrefour ou Weldom, le giratoire, la construction de la future maison de retraite, avec ses 140 lits, portent les espoirs d'un vrai soutien aux entreprises locales ; tout comme le projet du groupe Arcade à Malengane, de 16 logements H.L.M.
Gérard Choukoud, pour sa part a rappelé le soutien et l'action de la ville en terme d'emplois et d'emplois saisonniers, en direction de la jeunesse .
Guy-Michel Empociello à fait le point des installations en cours à Barrès et Fleury.
Barrès2 avance bien, quant à Fleury, les 38 ha de la 1ère tranche seront destinés à des établissements publics (caserne de sapeurs pompiers (5ME, centre post-cure de l'hôpital (60 lits), qui devrait profiter aux entreprises.
QUESTIONS DE LA SALLE
Plusieurs questions ont été posées concernant :
- l'origine des personnes au chômage sur Moissac et les opportunités en matière d'emploi en ce moment ; à ce propos, M. Delzers a signalé que le Centre de formation des apprentis a fait le plein avec 28 élèves.
- Le "Plan-Entrepreneur" , entré en vigueur au début de l'année : depuis, 140 000 personnes ont eu recours à cette option de création d'entreprise sans avoir à justifier de compétences dans le métier qu'elles exercent, ni de contrôle particulier.
Un concept vivement décrié par M. Delzers et les artisans "patentés" : appauvrissement des qualifications, dangers d'abus face à des clients vulnérables, déstabilisation des marchés, détournement des chiffres du chômage... le combat est loin d'être fini..
M. Charles, au contraire s'est fait l'avocat de ce Plan y voyant entre autres, une concurrence susceptible de mettre en valeur les vrais artisans...
La question de la suppression de la taxe professionnelle a également été posée.
- Le directeur de la société Rieter a fait une mise au point concernant la situation de son entreprise, touchée elle aussi par la crise automobile. "Depuis le mois de mars, le déficit de commandes a été comblé même si une baisse d'achats de 10% reste à enivsager durant ces deux prochaines années". Le tableau semble donc moins noir qu'on a voulu le montrer.
- Une question a été posée concernant Nutritis, dont l'usine ne se fera pas à Moissac, pour des raisons financières.
Cette soirée très intéressante s'est achevée par un apéritif et un repas durant lesquels les conversations sur tous ces sujets se sont poursuivies.
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